mardi 13 mars 2007

Opportunisme et ralliements

La dernière ligne droite des parrainages entre en concomittance avec celle des ralliements, qui, comme les parrainages, n'auront plus de valeur s'ils se manifestent après vendredi 18H.

Alors évidemment quand l'investiture est menacée, les convictions sont vite oubliées pour leur préférer et leur substituer le "sauve-qui-peut" du siège à l'assemblée. Les députés UMP Georges Tron et Hervé Mariton qui était il y a peu anti-sarkozystes chevronnés, viennent ainsi d'adouber le candidat UMP du bout des lèvres (en croisant les doigts!). Idem pour le conseiller chiraquien Jérôme Monod, carte n°1 de l'UMP, et pour François Goulard, le ministre villepiniste.

De son côté François Bayrou engrange les ralliements de petits candidats qui ne peuvent aller jusqu'au bout: l'ultralibéral Edouard Fillias (Alternative Libérale) et l'écolo Corinne Lepage (Cap 21) ont ainsi exprimé leurs faveurs en direction du candidat de l'UDF. Idem pour l'anti-sarkozyste Azouz Begag, ministre de l'Egalité des chances, qui sera d'ailleurs candidat diviseur aux municipales de Lyon.

On attend la position de Nicolas Dupont-Aignan qu'on soupçonne proche de François Bayrou et ce malgré leurs divergences fondamentales sur l'Europe! Et peut-être celle de José Bové à qui il manque un bon nombre de signatures.

On ne peut pas critiquer les candidats qui jettent l'éponge après avoir essayé, mais ce n'est pa sla même chose quand il s'agit de députés, de ministres ou de conseillers. Pour eux décidément, quand vient l'heure de sauver sa place, le jeu de chat-perché se fait très populaire.

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